Adieu je pars et dans mon cœur j’emporterai
2006 | 11:02min | Dyptic
Un "karaoké asiatique" à Liège, en Belgique. Chaque lundi soir, une partie de la communauté chinoise s'y rassemble pour chanter des chansons dans leur langue maternelle. Adieu je pars et dans mon coeur j'emporterai, tourne autour du désir et de la construction d'un ailleurs. Le son renferme un fort pouvoir émotif et permet de se connecter à d'autres espaces-temps. On peut en être à tout moment traversé, envahi. Au Karaskobar, les chinois chantent des chansons tristes, joyeuses ou déchirantes en pensant à leurs familles qui est loin, à leurs femmes restées au pays. L'ailleurs se dessine sur leurs visages. Ce moment représente une échappée, un exutoire.
« Farewell I leave and keep in my heart » shows an Asian karaoke in Liege (Belgium). Each Monday evening, Chinese people gather together to sing in their mother tongue. The elsewhere can be read on their faces. They enjoy singing sad, happy or heart-rending songs remembering their families, their wives...
image | Frédéric Noirhomme
sound | Olivier Touche
editing | Alexis Lardilleux, Sung-A Yoon, Tomas Matauko
production | Biennale de Busan




Exhibitions and screenings Festival Courtisane, Gand 2008
Biennale de Busan, Corée du Sud 2006
Festival Paris-Cinéma, Palais de Tokyo, 2006
« A tale of two cities », programmé par Pointligneplan, l’Entrepôt Cinema, Paris 2006
Gimhae Art Center, GASC’s video exhibition, Corée du Sud 2006
Galerie HAPTIC / Betonsalon, Vestibule de La Maison Rouge, Paris 2006
« Exils », Saison Vidéo, Tourcoing 2010
«Splendid isolation», Freestate Young belgian art, Ostend 2011
Texts
Busan Biennale article
Galerie Haptic
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and Elle peut pas oublier le sentiment toute la vie
Elle peut pas oublier le sentiment toute la vie
2006 | 10:45min | Dyptic
Dans la ville de Liège, des personnes de la communauté chinoise racontent l’histoire d’une de leurs chansons de prédilection. Au fil des mots, ils se racontent eux-mêmes et expriment leurs sentiments. Ces histoires, dites à divers endroits de la ville, constituent une sorte de mémoire collective.
image | Frédéric Noirhomme
sound | Olivier Touche
editing | Sung-A Yoon
production | Biennale de Busan





